lundi 6 février 2012

En route vers une nouvelle aventure !


Hola !
Demain ça fera déjà une semaine que je suis à Salamanca, et je prends enfin le temps de vous écrire, bien installée dans ce qui sera ma chambre pour les 5 prochains mois. Je suis arrivée le 31 janvier et j'ai emménagé dans un appartement le 2 février. Il y a 7 chambres mais elles ne sont pas encore toutes occupées. Pour l’instant on est 5 filles, 3 Hollandaises, 1 Italienne et moi. Je vous montrerai les photos de l’appart plus tard (oui j'entretiens le suspens !).

Aujourd'hui, je vais plutôt revenir sur la semaine qui vient de s’écouler. Le début de la semaine a été précédé d’un long moment de doute : comment allions-nous partir à Salamanca ? Il était prévu depuis plus d’un mois que je parte en avion avec mes parents (qui m’accompagnaient les premiers jours) le 30 janvier. Mais deux jours seulement après avoir réservé les billets d’avion, on a appris que les syndicats prévoyaient une grève nationale ce jour-là (je ne vous dirai pas ce que je pense de l’action des grévistes car j’aimerais ne pas proférer trop d’insultes ici (: ). Pendant plusieurs semaines, on a donc vécu dans l’attente de savoir si on pourrait partir en avion malgré la grève. Et une fois qu’on a su qu’on ne pourrait pas, il y a eu une autre attente : celle de savoir si Ryanair allait rembourser nos billets ou pas. Finalement, seulement quelques jours après le départ, on a appris que nos billets seraient remboursés et on a décidé de partir en voiture. Evidemment, ça a énormément allongé le temps de voyage : 15 heures de route au lieu de quelques heures d’avion. Mais dans toute situation, aussi mauvaise soit-elle, il y a un avantage. Ici, il était simple mais non négligeable : j’ai pu prendre plus de bagages que prévu !

Parce que les bagages, je dois vous l’avouer, ça n’a JAMAIS été mon fort ! J’ai horreur de ça, devoir choisir des vêtements à prendre et d’autres à laisser. « Choisir, c’est renoncer » : c’est ce qu’on nous dit en journalisme quand on doit enlever plein d’infos pour faire un article très court et qu’on est très frustrés. Mais ces quelques mots prennent tout leur sens pour les valises, qui sont le summum de la frustration :D ! Heureusement, j’ai profité de la voiture pour ne pas peser mes valises et pour prendre le plus d'affaires possibles. Et au diable le retour (qui se fera sûrement en avion), je trouverai une solution pour tout reprendre !
Quelques photos de mon aventure valisesque :




Mon dressing au début - le bordel pendant - mon dressing vide (ou presque, j’ai quand même renoncé à quelques trucs !) après - les valises qui rentrent dans la voiture (ouf !, mais je ne vous ai pas montré la banquette arrière ahah).

Sur la route, on a rencontré des grévistes et des journalistes. Le tout a donné ça :


Le Soir, 31 janvier, édition Brabant Wallon

… Et la fille, devinez qui c'est :D. Quand mon papa s'est fait interviewer, je lui ai dit que c'était obligé qu'il soit dans le journal le lendemain matin parce que c'est LA trop bonne histoire qu'on cherche quand on est un journaliste planté devant un rond-point bloqué par des grévistes dans le froid du matin. Et ça n'a pas manqué. Mieux, même : ça a fait la chute de l'article ET l'intertitre du paragraphe ("Direction Salamanque"). Si ça c'est pas la classe, alors dites moi ce que c'est :D, ahaha !



Mais comme si la grève ne suffisait pas, pendant le trajet on a été ralenti par la neige aussi. Heureusement, il n’y en a pas eu pendant longtemps.



On a donc roulé pendant deux jours (avec une halte à l’hôtel entre les deux, je vous rassure !) pour arriver à Salamanca le mardi 31 janvier vers 14h.


Ce jour-là, j’avais pris rendez-vous pour deux visites d’appartement, que j’avais préalablement sélectionnés parmi une multitude d’autres apparts. Et la recherche d’un logement, c’est aussi une aventure ! Je ne vous raconte pas tout, mais en gros ça donne ça : le premier appart que j’ai visité était très bien placé mais aussi très sale, le deuxième mal placé mais très propre, je suis sortie des visites sans savoir quoi faire, j’ai essayé de trouver un autre appart à visiter mais j’en avais tellement marre de chercher (j'ai commencé mes recherches en décembre) que j’ai finalement décidé de prendre le premier appart et de le laver à fond. J’ai donc été revisiter le premier appart le 1er février, et j'ai emménagé le jour d’après. Avec mes parents, on a nettoyé ma chambre de fond en comble avant que je m’y installe. Quelques photos de l'installation...




Les jours d’après, j’ai lavé la cuisine pendant de loongues heures, avec un peu d’aide de mes colocs qui sont quand même plus sensibles à la propreté que ne l’étaient les filles d’avant (OUF). Sérieusement, la cuisine était complètement crade, impossible de cuisiner là-dedans. Beurk. Maintenant ça va mieux, même si tout n’est pas propre et qu’on a 1000 sacs poubelle dans la cuisine tellement on a dû jeter des choses pas nettes. On a aussi jeté plein de paquets de nourriture entamés, ça me fait mal au cœur de faire ça (les petits Africains et blablabla), mais c’était juste pas possible de manger un truc qui avait fait partie d’une cuisine/armoire/frigo dégueulasse pendant une durée indéterminée.
Les salles de bain nécessiteraient aussi un bon coup de nettoyage, mais on attend impatiemment le passage de la femme de ménage cette semaine :).
BREF, ça c’était le passage propreté. J’y suis très sensible, surtout quand on connait mes chers parents :). Je sais que quand on vit en kot on ne peut pas vivre dans un endroit nickel propre tous les jours, j’ai d’ailleurs appris à TOUJOURS vérifier que mes assiettes/couverts/verres/ casseroles/... sont propres avant de les utiliser, ahah le bon vieux réflex ! Mais ce n’est pas pour autant que j’ai envie de vivre sur la pointe des pieds pendant 5 mois en faisant attention où je pose mon essuie quand je vais me laver, où je m’assois quand je veux manger…

À part ça, entre temps, mes cours d’espagnol ont commencé… J’ai cours du lundi au vendredi de 9h à 13h pendant tout le mois de février. Et j’ai rencontré une de mes colocs lors du cours, avant d'emméngaer, tout à fait par hasard (c’était genre : ah t’habites cette rue là ? Quel numéro ? Quel étage ? Aaaah c’est comme moi !).
Mes parents sont partis le 3 février, et donc maintenant je me retrouve « seule » à Salamanca. Mais je m’en sors bien, et j’ai cuisiné mon premier plat avant-hier :D (le jour d’avant, j’avais mangé avec mes trois colocs hollandaises). Fidèle à moi-même, mon premier plat c'était des pâtes. Et je compte en manger souvent, même si Antoine m’a déjà dit que je ne devais pas oublier que la viande ça existe aussi et blablabla :). Je m’en fous, je pourrais manger des pates tous les jours pendant un mois sans être lassée. Mais je compte quand même manger beaucoup de tapas, parce qu'ils sont juste délicieux et vraiment pas chers !

Et voilà, c'est ici que se termine le récit de mes premiers jours. J’ai plein de choses à découvrir : la ville, la langue et la culture espagnole, la vie dans un kot (ou dans un « piso compartido »),… Et je sens que le temps va passer très vite !

Je vous laisse. Ce soir c'est repas entre colocs !
A bientôt, par internet ou à Salamanque ;).

2 commentaires:

  1. Je suis trop contente d'avoir de tes nouvelles ! Merci pour cet excellent récit :-)
    D'abord, je n'avais jamais vu ta chambre et je tiens à te dire qu'elle est CANON :D Ensuite, je vois que tu y as été à fond dans les valises... Je comprends tout à fait ! Même si je suis sure que tu vas quand même acheter plein de trucs là bas et avoir du mal pour les valises au retour :P

    L'article, c'est excellent dis ! En effet, je suis sure que le journaliste s'est dit "Aaaaah, ça me fera une super chute pour cet article de merde" ! Il a du vous adorer :D

    Voila voila, sinon je suis contente pour toi et j'ai hâte de découvrir tes prochaines aventures :-)
    Bisouuus
    Julie M.

    RépondreSupprimer
  2. Merci pour ma chambre, je lui dirai quand je la reverrai ahah :D.
    Oui oui pour les valises c'est SUR ET CERTAIN que je vais avoir du mal :D, mais je pense que je vais donner bcp d'affaires à Antoine et mes parents quand ils viendront me voir... Je vais me délester de certaines choses petit à petit ahah.
    Et ouai le journaliste il nous lachait pas ahah, franchement ça m'a fait trop rire :D.
    Bisouus.

    RépondreSupprimer